mardi 2 février 2016

Beuveries, drogue et prostituées : le quotidien d'un prince saoudien


Une enquête de la justice californienne a révélé que le prince saoudien Majed ben Abdulaziz Al-Saoud sniffait de la cocaïne et se livrait à des journées entières de beuverie entouré de prostituées et à des actes sadiques sur ses employées féminines.

Tout récemment, trois membres du personnel féminin chargées de s'occuper de la somptueuse villa que possède le prince Majed ben Abdoullah ben Abdoulaziz Al-Saoud à Beverly Hills en Californie, ont déposé une plainte contre ce dernier, révélant une vie de débauche totale.
Majed ben Abdullah ben Abdoulaziz Al SaoudIl s'avère, selon les plaignantes, que le Prince mènerait une vie complétement trash, à mille lieux des traditions islamiques saoudiennes particulièrement puritaines : il passerait en effet la plupart de son temps à se saouler et sniffer de la cocaïne, entouré de prostituées qu'il ferait venir chez lui pour satisfaire son appétit sexuel insatiable ainsi que celui de ses collaborateurs.
Le prince aurait même des relations homosexuelles avec certains de ces derniers, alors qu'en Arabie saoudite, de telles pratiques sont passibles de la prison, voire de la mort dans certains cas. 
Dans la dernière plainte, dont a eu connaissance le Los Angeles Times, une des membres du personnel de Majed ben Abdoullah ben Abdoulaziz-Al-Saoud affirme que ce dernier s'est accroupi au-dessus d'elle, se frottant contre son corps de façon obscène et violente, avant de lui donner des coups au genou, lui aggripant violemment le bras en y laissant de sévères contusions et des traces d'ongles, ainsi que sur ses cuisses. 
Les plaignantes expliquent également avoir vu la petite amie du prince ainsi qu'une autre femme, en larmes, tremblantes et couvertes de bleus et de sang. «A croire qu'une minute de plus et il les aurait tuées», ont-elles dit dans leur plainte. 
Toujours selon ces désormais ex-employées, le prince ne se fatiguait même plus à se livrer à quelque séduction que ce soit : s'étant un jour épris d'une jeune femme, il est venu la voir en lui disant tout simplement «Demain on va faire la fête avec toi et tu vas faire tout ce que je veux ou alors je te tuerai». 
La révélation récente de ces documents judiciaires intervient peu de temps après que les procureurs du comté de Los Angeles se soient résignés à faire suite aux accusations pour agression sexuelle qui pesaient sur le prince Al-Saoud depuis le mois dernier après sa première arrestation. 
Al-Saoud avait été arrêté sur les accusations d'une première employée qui affirmait que l'homme l'avait forcé à avoir des rapports sexuels avec lui en lui disant «je suis le prince, je fais ce que je veux», selon la police. Il s'est ensuite avéré qu'il y avait plusieurs victimes et finalement,  quelques jours plus tard, les trois femmes l'ont poursuivi au civil.
Les réclamations des plaignantes n'ont pas été spécifiées, mais il est déjà certain que le prince sera poursuivi pour «discrimination sexuelle», «maltraitance», «violence envers employés», «coups et blessures et «actes de sadisme ayant entraîné une profonde détresse émotionnelle». 

Le prince saoudien avait été libéré il y a un mois après avoir versé une caution de 300.000 dollars à la prison dans laquelle il était retenu. L’ambassade d'Arabie saoudite à Washington n’avait pas commenté les faits. 

Naturellement, les millions de pèlerins à la Mecque qui dilapident leurs économies de toute une vie pour que les princes saoudiens les dépensent comme ci-dessus, ne voudront jamais croire qu'ils sont les dindons de la farce...saoudienne.

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