jeudi 28 février 2013

Ali Laraïedth, c'est Dilat Larath

Dilat Larath

  "je suis contre le statut de la femme, contre le planning familial, contre le tourisme, contre la vente de l'alcool, contre les hôtels...et nous plaçons l'islam au-dessus de tout." Ali Laraïedth.

Dans une  interview d’Ali Laraïedth accordée au journal Le Temps le 16 avril 1990, , on découvre le véritable projet politique d’Ennahda. Ceux qui s’interrogent encore sur les véritables intentions des islamistes en Tunisie, ou qui sont encore sous l’effet de l’intoxication dont on gave les Tunisiens depuis janvier 2011, n’ont qu’à lire l'interview de celui qui est aujourd’hui nommé Premier Ministre !

Ali Laraidth, c’est Dilat Laraht


Dilat Laraht est un personnage de fiction de la série de bande dessinée Iznogoud. Il est présent dans presque tous les albums.

Dilat Larath est (presque) l’anagramme de « ali laraïdth »

Dilat Larath est un jeu de mot sur l'expression se « dilater la rate », qui signifie notamment « rire aux éclats », « se tordre de rire ». Dilat Laraht est un personnage qui « malgré ce nom, ne riait pas beaucoup». C’est le cas d’Ali Laraïdth : il ne rit pas beaucoup, mais fait rire toute la Tunisie par ses mensonges éhontés, ses voltes faces comiques, son air toujours ahuri. Malheureusement, ses actions néfastes ne font rire personne.

Dilat est le fidèle homme de main du grand vizir Iznogoud, alias Rached Ghannouchi, l’homme qui veut être calife à la place du calife (défunt depuis longtemps). Dilat est un homme mou, plutôt bête et ignorant, à la voix de fausset, mais parfaitement lucide quant à savoir que son maître va échouer. À certains moments, il lui arrive d'avoir des éclairs d'intelligence surprenants, mais qui se produisent soit dans des conditions qui les changent en problèmes, soit ne sont pas écoutés par son maître.

Dilat est foncièrement malhonnête, mais fidèle à son maître, et l'assiste dans tous ses plans pour devenir calife à la place du calife, bien que, sachant que c'est toujours raté d'avance, il se montre mou à la tâche.

Il est le souffre-douleur attitré d'Iznogoud, qui ne cesse de l'insulter, le martyriser, le menacer, le punir et, très souvent, l'utiliser pour tester les plans qu'il réserve au peuple tunisien. Ainsi, il n'est pas rare que Dilat se retrouve entraîné dans la même situation inextricable que son maître, comme celle de former un nouveau "gouvernement de la honte".

On ne sait pas exactement si Dilat aime son maître ou s'il le tire d'affaire simplement pour conserver sa situation. En revanche, sa fidélité est clairement mise en avant: dans Iznogoud enfin calife, il se refuse à abandonner son maître en neutralisant tous les agents honnêtes du Ministère de l’Intérieur.

Iznogoud insulte en permanence Dilat, le traitant de « nullité totale », d'« improductif », d'« imbécile », d'« ignorant de tout »... À première vue, on pourrait croire qu'il a raison, car les quelques tentatives de Dilat pour aider son maître s'avèrent en général inutiles, voire nuisibles, mais, comme dit précédemment, Dilat a souvent tiré son maître d'affaire, et n'est donc pas totalement inutile.

Curieusement, à chaque fois qu'Iznogoud se tire d'une situation fâcheuse, il s'arrange pour que Dilat s'en sorte avec lui. De même, il prend parfois la défense de Dilat, le cas le plus frappant étant dans la tragédie théatrale  "Mais qui a tué Chokri Belaïd ?", où, lorsqu'il apprend que son homme de main est sur le point d'être arrêté, il se précipite paniqué pour monter une reconstitution télévisuelle du genre NCIS ou "les experts Miami", mais sans experts. En général, il justifie de telles attitudes en disant qu'il a besoin de lui pour ses plans machiavéliques, comme dans Les Retours d'Iznogoud, où il dit avoir besoin de lui pour cirer ses babouches, ou encore dans Le Génie, où il indique qu'il n'a pas fait changer Dilat en tabouret parce qu'il portait un dossier important avec lui (mais peut-être est-ce simplement le jeu de mot de l'auteur qui en est responsable).
Extraits et adaptés de http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilat_Laraht

Super Menteur

Ali Laâraïdth, c'est celui de "la position immorale" de la fille violée par des policiers, celui de Abderraouf Khammessi qui s'est "suicidé" au cours de son interrogatoire, celui de la chevrotine dans les yeux des habitants de Siliana qui "n'ont pas totalement perdu la vue" (à part ceux qui sont devenus aveugles !), celui de la "crise cardiaque" de Lotfi Nagdh, celui du 9 avril après lequel il est allé pleurer à l'assemblée constituante avant de déclarer quelques mois plus tard que c'était "du passé" et qu'il fallait aller de l'avant, celui de "on les attendait par derrière, ils sont arrivés de face" lors de l'assaut sur l'ambassade américaine, celui des milices qui donnent des coups de main aux policiers pour réprimer les manifestants pacifiques, celui qui est incapable de sécuriser les meetings des partis politiques d'opposition mais qui protège efficacement ceux des salafistes et des nahdhaouis, celui qui a accusé, sans preuve aucune, Chokri Belaïd d'être derrière les événements de Siliana et d'autres mouvements sociaux en Tunisie, celui qui s'adresse de sa voix de fausset,  aux tunisiens dans des vidéos publiées sur Facebook...Voilà  l'âme damnée de Ghannouchi.  


De plus, lors de la conférence de presse du 26/2/2013, concernant l'assassinat de Chokri Belaïd,  le ministre de l’Intérieur Ali Laraïdth a déclaré  :« Nous sommes tenus de respecter le secret de l’instruction, tel que le prévoit la loi …et nous avons coordonné avec le juge d’instruction dans cette conférence de presse pour ne pas transgresser la loi et respecter les droits de l’Etat. ». Suite à cela, l’Observatoire tunisien pour l’indépendance de la Justice a contacté le juge d’instruction (bureau 13 Tribunal de première Instance à Tunis) chargé de l’assassinat de Chokri Belaïd. Il s’est avéré que, contrairement à ce qu’a avancé M. Larayadh , le juge d’instruction en question a infirmé ces déclarations à l’Observatoire et a nié le fait qu’il y ait eu une quelconque coordination ou même avoir permis la divulgation des détails de l’affaire Belaïd.


L'épouse du ministre Bouclaka

Scandales sexuels
pour le Gouvernement de la Honte


Après l'épisode du ministre des affaires étrangères, Bouchlaka, alias la Savate ou La Pantoufle, celui qui aime "discuter" avec sa cousine dans une chambre d'un hôtel de luxe, aux frais du contribuable, voilà qu'une autre pointure islamiste brillerait par une moralité peu conforme aux standards islamistes.  En effet, Dilat Larath a été l’objet d’un scandale, lorsqu’une vidéo le montrant en pleine activité homosexuelle (avec un autre homme alors qu’il était en prison) a été publiée récemment sur le net. La vidéo a été déclarée être un montage effectué par les sbires de Ben Ali, lesquels sbires sont aujourd'hui aux ordres de Dilat Larath. Cherchez l'erreur. Rappelons encore que le frère d'un autre ministre, accusé de viol et incarcéré, a été libéré, par "la volonté du calife", au nez et à (longue) la barbe de la justice ! On pourrait continuer encore et encore.....
Remarques : 
  1. il ne s'agit pas ici de condamner ou d'approuver les habitudes sexuelles de tel ou tel ministre, leur vie privée ne nous intéresse pas, dans la mesure où elle ne nuit pas au pays et au prestige de l'Etat. il s'agit ici de montrer le décalage entre ces islamistes qui se présentent comme étant les "détenteurs de la Vertu et de la Morale", alors qu'ils ne sont, en réalité, que des gens peu recommandables. Dans d'autres pays, comme la Grande Bretagne, l'un des sponsors de l'islamisme, les scandales sexuels ont pour conséquence immédiate la démission des ministres impliqués. Il est vrai que les Britanniques ne sont ni arabo-musulmans, ni a fortiori, islamistes.
  2. En arabe, Laraïedth veut dire "celui qui est de petite largeur". D'où lui vient ce qualificatif ? de son esprit étriqué ? ou d'autre chose ?

Extraits de l'interview que l'on peut retrouver en intégralité
sur tunisie-secret.com.

  
« L’islam constitue pour nous la référence pour tous nos problèmes socio-économiques », tel est le principe de base islamiste qu’affirme Ali Laraïdth. 

Etes-vous pour la fermeture des bars, lui demande le journaliste de Tunis Hebdo ? Réponse : «Oui, un pays musulman ne doit ni vendre, ni encourager la consommation d’alcool. Les savants de l’islam détermineront si les touristes étrangers peuvent consommer de l’alcool dans un pays musulmans ». 
Etes-vous pour la fermeture des hôtels ? Réponse : « Oui, progressivement, pour nous orienter vers l’agriculture et l’industrie ». 
Que pensez-vous du statut de la femme ? Réponse : « D’abord, qu’on ne vienne pas nous dire que ce statut est sans faille. Il a besoin d’être revu et discuté par des sociologues, des savants de l’islam, des juristes. Ensuite, on verra ses avantages et ses inconvénients ». 
Etes-vous pour la liberté de la femme ? Réponse : « Comme principe oui, mais il faut le voir dans la dimension familiale » ! Une femme peut-elle avoir un passeport et voyager seule ? Réponse : « Les juges et les savants de l’islam détermineront les conditions » ! Et si les juges et les savants de l’islam sont contre ces droits ? Réponse : « On appliquera alors l’islam dont on cherche d’ailleurs souvent à souiller l’image ». 
Croyez-vous que le port du voile est obligatoire ? Réponse : « Oui, toutefois les femmes qui ne le portent pas sont des musulmanes qui commettent des péchés…Nous sommes pour une conduite saine ». 
Etes-vous contre le planning familial ? Réponse : « Oui, je suis contre le planning familial ». 
Que pensez-vous des incidents en Algérie dont les auteurs semblent être des intégristes ? Réponse : « Il s’agit d’une campagne orchestrée par les médias tunisiens visant à porter préjudice à notre mouvement…Le Front islamiste algérien fait d’excellentes choses dont les médias tunisiens ne parlent pas… ».(c'était en pleine guerre civile menée par le FIS contre le peuple algérien. Bilan : 200 mille morts ou disparus. Rappelons que Abassi Madani est un élève, un disciple de Ghannouchi, tout comme ce dernier est un disciple du sinistre Al-Qardhawi).
Pour plus de détails sur le véritable programme d'Ennahdha, il faut lire l'original de ce programme : Le manifeste en 50 points de HASSAN AL-BANNA que RACHED GHANNOUCHI va appliquer en TUNISIE



Compte tenu de : (1) ce lourd passif, (2) du sentiment réel d’insécurité en Tunisie durant son mandat au Ministère de l’intérieur, (3) du fait que le pays est devenu une vaste réseau d’ordures salafistes et autres (ligues de protection de la révolution, trafiquants d’arme et de drogue, délinquants), et d'ordures ménagères (les municipalités n’enlèvent que rarement les ordures, ou alors elles les déposent n’importe où),  (4) la mauvaise image de la Tunisie qui s’en dégage, à cause, en autres, de la moralité plus que douteuse de ces chefs islamistes (il est triste pour chaque vrai musulman d'accoler le mot islam à ces individus), son bilan est tellement négatif que l’on se demande pourquoi il a été promu premier ministre.
Il est vrai qu’il a réussi une partie de son programme annoncé ci-dessus : élimination des touristes et vidage des hôtels, remise au pas de la gent féminine (ramenée au stade d’esclave sexuelle et domestique), la Tunisie ramenée plusieurs siècles en arrière, etc. Promu par Ennahdha: il doit maintenant finaliser son programme annoncé en 1990. 

Mise à jour du 21/5/2013

Ali Laraïdth est allé consulter le capo des mafieux

Fait rare dans les annales de la politique moderne, un chef de gouvernement qui quitte le pays alors que ce dernier traverse une des plus graves crises de son histoire. Alors que la Tunisie retenait son souffle et que le spectre d’une guerre sanglante entre salafistes et forces de l’ordre se préfigurait à l’horizon, Ali Laârayedh quitte les devants (de la scène) et sort par derrière pour aller à Doha où il a rencontré, entre autres, l’Emir du Qatar Hamad Al Thani.
Quelle urgence y avait-il pour que Laârayedh quitte le pays dans une phase aussi cruciale ? Au moment même où les forces de l’ordre et les manifestants s’entretuaient à la Cité Ettadhamen, Dilat Larath et Hamed Al Thani parlaient de coopération bilatérale, dans une atmosphère détendue.
Comme personne n’est assez idiot pour avaler cette version officielle, disons que si le Chef du gouvernement a osé se déplacer à un moment aussi dangereux c’est parce qu’il doit, justement, s’en référer à l’autorité suprême qui semble posséder le vrai pouvoir de décision en Tunisie. Ce qui est bien, d’ailleurs, c’est que laraïdth ne s’en cache plus : il y a du grabuge ? C’est l’Emir qui tranche.

Alors quelles consignes laraïdth a-t-il reçu du Qatar ?  A quel prix ? Quels pans de notre économie va-t-on encore vendre, à prix d'ami, à ce "Capo de la mafia" islamiste ? Combien va-t-il en rétrocéder aux mafieux tunisiens ? toutes ces questions vitales ont-elles été étudiées par les deux compères ? 
Une chose est sûre, une partie de l’avenir immédiat de la Tunisie s’est jouée ce week-end à Doha. Bourguiba et les martyrs de l'indépendance doivent se retourner dans leur tombe : la Tunisie est tombée bien bas. Il faut reconnaître que, comme le disait un ambassadeur américain : "quand on élit des femmes de ménage comme députées, ne vous étonnez pas si elles ne parlent que de chiottes et de serpillères" !

 Hannibal Genséric